Emmanuel Thomas, Renaisonais de souche, exerce un métier
étonnant, il est directeur de Casting dans le cinéma, et ceci depuis 10 ans. A
ce jour, il a assuré le casting de 30 films long métrage cinéma, et il a même été acteur, ses amis Renaisonnais se rappelle notamment sa prestation dans une
série télévisée. Et puisque Cannes est à l’honneur, Emmanuel va fouler une
nouvelle fois les marches du festival de Cannes.
Eh oui ! Une nouvelle fois car, déjà en 2023 il a gravi
ces glorieuses marches puisque Thomas avait été chargé de la figuration pour le
film qui a reçu la palme d’or cette année-là, « anatomie d’une chute » de
Justine Triet. Pour 2024, c’est en tant que Directeur de Casting
« rôle principaux » qu’il est présent.
Pour quel film va-t-il participer ? Pour la petite
histoire, il a travaillé auprès de Louise Courvoisier, réalisatrice du film «
Vingt Dieux » en compétition officielle pour le prix « Un certain regard. » Comment cela s'est-il passé ? Durant 4 mois au début de l’année 2023, il a sillonné
les routes du Jura avec son collaborateur, Anthony Salvatori, pour dénicher des
nouveaux talents et faire ce qu’on appelle du casting « Sauvage. » Ce projet
lui tient à cœur car le scénario raconte une histoire de jeunesse, de
territoire et de bal qui lui ont rappelé sa propre jeunesse sur la côte
Roannaise. De plus, le film parle aussi de la création du Comté.
Il a rencontré la réalisatrice lors d’une autre édition
d’un Festival de Cannes, où elle avait gagné le prix de la Cine fondation pour
son Court Métrage « Mano a Mano». Emmanuelle Thomas a apprécié la
vision du cinéma de la réalisatrice et il j’espère pour elle que, cette année,
son Film recevra la caméra d’or, prix décerné au meilleur premier film toute compétition
confondue.
Cannes 2024, sachez le, il sera sur les marches. « Je
suis très fier que le président du jury de la compétition, un certain regard,
soit Xavier Dolan un de mes réalisateurs préférés. » Souligne-t-il. « Pour
cette année, je serais présent pour la photo sur les marches, pour soutenir
Judith Godrech puisque j’ai participé en tant que figurant bénévole, au court
métrage réalisé par celle-ci « Moi aussi, » projeté cette année lors du Cinéma
de la plage. Ce « court » est une implication contre les violences
sexistes et sexuelles dans le milieu du cinéma qui lui tient à cœur, puisqu’il
est adhérent, depuis le début, au collectif 50 50. Actuellement, il travaille à
l’élaboration d’une charte au sein de l’association Arda. Association des
responsables de distribution artistique.
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